La mention Conservation-restauration des biens culturels spécialité Œuvres sculptées
DNA et DNSEP
Tours
La formation en trois et cinq ans en Conservation-restauration des biens culturels initie à l’étude historique, scientifique et technique d’un bien culturel en volume à partir de son histoire, de l’évaluation de ses matériaux constitutifs, de sa mise en œuvre et des problèmes de restauration-conservation à résoudre. Les professionnel·les formé·es en conservation-restauration sont aptes à l’exercice de la conservation préventive et de la restauration des biens culturels, du fossile en passant par la statuaire polychromée jusqu’aux œuvres contemporaines (tout le patrimoine en volume : patrimoine artistique, scientifique, technique ou naturel).
Le cursus se développe autour de sculptures issues des collections publiques. Le domaine de compétence porte sur des œuvres monumentales ou mobilières et sur les matériaux suivants : bois, carta-pesta, couches picturales, cire, ivoire, pierre, plâtre, stuc, terre crue, terre cuite, en incluant les œuvres contemporaines (installations, etc.)
L’encadrement permanent des élèves est assuré par l’équipe pédagogique et par de nombreux et nombreuses professionnel·les extérieur·es intervenant au sein de l’école ou par le biais de stages et de chantiers. De plus, des locaux équipés spécifiquement accueillent des promotions à l’effectif restreint (de 4 à 6 élèves).
Une fois diplômé·es les conservateurs-restaurateurs interviennent aussi bien pour des missions d’étude et de recherche sur les œuvres et les méthodes de restauration que dans des programmes de conservation-restauration.
Ils et elles sont ainsi habilité·es à effectuer des actes de conservation-restauration sur les biens des collections des musées de France publiques (loi N° 2002 – 5 du 4 janvier 2002 relative aux musées de France, décret N° 2002 – 628 du 25 avril 2002, article 13, articles 15 à 25).